Le 25 juillet Igoumenista - Kastraki

11H30 arrivée sur le port d'Igoumenista. La nuit à bord fut assez brève et peu réparatrice. Mais nous abordons la Grèce sous un soleil de plomb. Le vrai dépaysement commence. Nous décapotons la deux chevaux. Après tout c'est une cabriolet, pourquoi pas en profiter ? Nous cherchons la crême solaire; absolument indispensable. Grosse suée pour organiser tout cela. Il faut aussi enlever une partie du capot avant pour permettre un meilleur refroidissement du moteur. Tout le monde est déjà partit.  On trouve enfin la crème. On peut partir. Après nous être accoutumés au panotage un peu spécial de la ville , nous abordons la route de montagne, direction Joanina. Superbe route, fantastique de beauté. Plus de 35° à l'ombre pour atteindre entre 42 et 45°c dans l'après midi. Gégé demande un café quand subitement, à l'amorce d'un virage en descente, il me crie, "j'ai plus de frein". On passe le virage en catastrophe. Puis un peu plus loin on arrête la voiture sur une aire de repos. Pour nous remettre de nos émotions et vu l'heure de midi passé nous décidâmes : 1 d'appeller l'assistance, 2 de déjeuner, 3 d'ouvrir pour les mécanos de l'assistance une bonne bouteille; ils l'auront bien mérité. Las, nous les attendons encore nous apprenons qu'ils ont pris l'autoroute! Le vin étant tiré, nous l'avons bu (pas trop tout de même). Après avoir refroidit le moteur et  - conseil éclairé d'un baroudeur de passage - refroidit le maître cylindre avec un chiffon humide, nous sommes repartis très prudemment en pompant sur les freins bien avant chaque virage. Tout en bas un vrai village grec, abritée de treilles rafraîchissante. Nous y trouvons plein de baroudeurs attablés devant des brochettes et autres salades apétissantes. Les cafés étainent bons et réconfortants. Repos et décontraction. On passe Joanina après un tour du lac et des ramparts. Puis à nouveau des routes de montagne, nous franchissons un col à 1690m. Là nous trouvons toutes les installations pour les sports d'hiver : tire fesses et resto d'altitude. Il fait pourtant plus de 35°C! Gégé qui a maintenant l'expérience de la conduite en montagne sans freins, garde le volant et, en fin d'après midi, on voit enfin appara^tre les Météores. J'en rêvais depuis tout jeune,je voulais voir ça. Ca y est, j'y suis : séquence émotion. Nous iront visiter les monastère demain. Maintenant nous nous dirigeons vers le camping pour notre premier bivouac. On est pas déçu! Nous avons du "planter nos tentes dans la poussière et un sol si dur qu'il était impossible d'y enfoncer le moindre piquet. Enfin bon, nousnous débrouillons pendant que d'autres, arrivés plus tôt, se baignaient à grands bruits dans la piscine devant nous. Décision : on arrivera plus vite en fin d'étape!

Dîner dehors, animations, conversations, rafraîchissements (libations abondantes) nous ammènent vers minuit dans nos tentes. Il fait si chaud qu'il est impossible de dormir...