Le 28 juillet, Journée à Istanbul

Nous avions rendez vous ce matin à 9H30 pour une visite d’Istanbul. Sujets classiques : Sainte Sophie, la mosquée bleue, Topkapi. Cette ville a beaucoup changé depuis mon précédent voyage en 1978. De gros efforts de salubrité ont été faits, la ville est beaucoup plus moderne, mieux organisée et l’imbrication des fils électriques qui m’avait frappé a disparu. Je vous passe la description de ces monuments que vous avez déjà certainement vu. Je me suis arrêté sur les trésors, notamment la céramique de l’époque Ming. Je pense en effet qu’il y a quelques siècles ces objet ont fait le trajet inverse de celui que nous allons parcourir.

Et puis toujours les miracles de la mégalomanie des chefs et des croyances en un dieu. Lequel ? A Istanbul, on les a tous pratiqués.

Nous avons déjeuné sur les terrasses de Topkapi : soleil et attrape touristes de toutes sortes. La bière est passée de 0,80€ à 4,50€ en quelques km !!! Cela ne s’arrête pas là. Le retour en taxi est mémorable et nous avons failli en finir au poste de police.

D’abord pour la somme triple du taxi d’hier celui là nous a égaré, perdus dans Istanbul et déchiré nos billets de banque pour obtenir des dollars ou des euros… Ce soir, nous dînons à l’hôtel. Demain, destination Ankara.

Mais arrêtons cela. Comment venir à Istamboul sans faire référence à son plus grand supporter français : Pierre Loti ?

Oh ! L’étrange Stamboul, l’oppressante ville spectrale que j’ai vue dans mes nuits ! Quelquefois elle restait lointaine, montrant seulement à l’horizon sa silhouette ; sur quelque plage déserte, je débarquai au crépuscule, apercevant là-bas les minarets et les dômes… » (Fantôme d’Orient)