Le 31 juillet, Cappadoce

Le réveil a sonné à 4H30. Je m’habille prestement et sans bruit. Ce matin nous sommes un petit groupe qui a choisi de survoler le site de Cappadoce en Montgolfière. Je ne le regrette pas. Le gonflage des ballons dans la fraîcheur du petit matin, les effluves d’air chaud et les petits cafés bus aux faibles lueurs de l’aube nous récompensent largement d’un lever si matinal.

Emportés par une légère brise, nous admirons d’en haut les incroyables formations géologiques de ce lieu : des pics de terre surmontés d’une roche plus résistante à l’érosion ont servi de lieu d’habitation à cette population en fuite pour leur croyance religieuse ou leur appartenance à une ethnie non tolérée par les plus puissants. D’autres ont creusé des galeries dans les falaises de roches tendres. Pour leur habitation bien sûr mais aussi pour leurs chapelles. Chapelles où ces populations devaient venir puiser leur motivation pour entreprendre leurs travaux pharaoniques et surement aussi pour exorciser leurs peurs.

Puis nous descendons dans les sous sols de Cappadoce. Une véritable ville a été bâtie très profondément, dernier refuge contre les persécuteurs. C’est réellement impressionnant, ils arrivaient à vivre à plusieurs milliers dans les profondeurs de la terre, capables de résister à un siège de plusieurs mois. Tout y était prévu, provisions, aération, eau, pièges, portes inviolables, etc…

Bref, ça m’a plu.